mardi, mai 24, 2005

Mon cher compagnon de voyage

C'est ainsi que dans exactement trois semaines, je quitte mon plus fidèle compagnon de voyage en Afrique, ma Seagull S6™ qui m'aura permis de faire de merveilleuses rencontres et qui m'aura accompagné dans les bons moments comme dans les pires. J’aurai au moins mon sac à dos Brio MEC™ qui prendra la relève dans les prochains mois.

Mon trip en Afrique

Dans trois semaines, je serai aussi relâché dans le vide, à arpenter les routes, goudronnées ou non, qui me mèneront vers le nord-est du Mali.

Mon premier arrêt sera à Gao, fondée en 650 (avant même Tombouctou), capitale de l’empire Songhaï et qui fût une des villes où passaient les caravanes de commerce trans-Sahara.

Ensuite, Sévaré, à 8h de route de Gao sera mon point de départ pour mon trekking de 3-4 jours autour de la falaise de Bandiagara, dans les Pays Dogon.

Après un peu de repos je reprendrai la route vers Mopti, et ensuite Djenné, une des villes les plus ancienne de l’Afrique de l’Ouest, sur une île sur le fleuve Niger. La route me mènera ensuite vers Ségou, capitale de l’empire Bambara (Ségou, roman de Maryse Condé, lecture conseillée) et Bamako, capitale du Mali.

À partir de là, j’emprunterai soit la voie ferroviaire, soit la route dont l’état semble s’être amélioré, choix qui dépendra du fait que j’aille visiter la Casamance ou non au Sénégal.

Une fois au pays de Youssou N’Dour, je ferai le tour de Dakar, bien sûr, capitale du Sénégal, pour ensuite visiter Saint-Louis et l’Île de Gorée.

De Dakar les ailes d’Air Sénégal me déposeront à 445 kilomètres de la côte ouest africaine, à Praia, capitale du Cap Vert, où je dois rencontrer un ami capverdien qui fera le tour des îles (et carnavals sur les plages) avec moi. On passera par Mindelo, ville de Cesaria Évora, avec un petit crochet pour un hiking sur l’île montagneuse de Santo Antao.

Mais attendez, c’est bien dans trois semaines??? J’ai un p’tit badtrip…

Ray

Section photo

Famous Wadata sessions
We be jammin

Morrocan allstar band
Incantation de la pluie
Tiken Jah Fakoli version AZN live a Damana
Alphonse la défonce et frere

Future Céline Dion version Afrique

mercredi, mai 18, 2005

Le djembé

Un article très intéressant... si ça vous intéresse... :)

Burkina Faso, pays des hommes intègres

14 juin 2005, 6h00 : Nous sommes embarqués dans la Toyota Starlet à Mélanie à cinq pour parcourir quelque 600km pour faire un saut à Ouagadougou, au Burkina Faso!

Un petit portrait de la capitale burkinabé

Au fur et à mesure que nous avancions vers Ouaga, on commençait à voir plus de verdure (du gazon, des baobabs). La pluie y a commencé depuis quelques semaines déjà et les gens ont commencé à semer dans les champs. On a vraiment remarqué les quelques degrés qu’il y a en moins au Burkina… au lieu du 44-49 à l’ombre au Niger, il faisait autour de 40 et c’était bien frais!

La population burkinabé est composée environ à 40% catholique, 40% musulman et le reste, animiste. On peut tout de suite le remarquer à se promener dans la ville : les maquis (bars terrasses façon) ne sont pas entourés de murs, ils donnent sur la rue même! Les gens n’ont pas besoin de se cacher pour consommer comme au Niger. Et j’ai mentionné qu’il y a de la Guiness Foreign Extra au Burkina? Taux d’alcool à 7.5%, on dit que c’est un bon remède contre le palu… en plus c’est bon! ;)

La ville de Ouaga même est relativement plus développée que Niamey, en terme de construction, architecture et même circulation. Il y a des édifices petits et grands, de grands boulevards, du transport en commun et toute sorte de véhicules sur deux roues (motos, mobylettes, vélos). La nuit, c’est très illuminé et la vie nocturne embarque. Il y a de la musique, live ou non, partout! Pendant deux jours, j’ai pu visiter la ville en surface, soit à pied, en taxi et en moto.

Ouagaler à Ouaga comme des Ouagalais

George et moi sommes allés retrouver la communauté rasta de Ouaga. Son ami le rastaman Jérôme nous allais nous aider à trouver quelques pièces pour sa XT600. Fouillez-moi pour savoir pourquoi, mais ces rastas en Afrique de l’Ouest ça trippe sur les grosse motos. On l’a retrouvé au village artisanal, et devinez quoi? Il confectionne des djembés en plus! On a donc fait quelques courses avant de continuer la soirée en ville.

Deuxième jour, après avoir passer la nuit dans les maquis nocturnes de Ouaga, nous nous sommes perdus dans la ville dans la ville à la recherche de son ami d’enfance yorouba devenu coiffeur, Rashid. Après avoir demandé à a peu près tous les coiffeurs yoroubas de la ville, nous avons pu finalement dénicher sa petite shoppe. Pour célébrer les retrouvailles, on est allé se mouiller la gorge avec Rashid avec quelques Guiness bien froides.

Lundi matin, on est rentré à Niamey, croisant plusieurs pelotons de coureurs en bicyclette qui bloquaient la route. Même Lance aurait de la misère à compétitionner dans cette chaleur là! Mélanie a su bien nous impressionner avec ses talents de offroad avec la petite Starlet en effectuant des manœuvres de dépassement…

Maintenant... Ouaga ou Agadez pour les vacances...

Ouaga-Ray

Section Photo

Ouaga-285
Petit rasta
Hug a Baobab, avec Mélanie
Toyota Starlet Offroad
Optimisation des transports
Vespa!
Coiffure chez Rashid
K7 & CD
Remède contre le palu, élixir pour la puissance
Ray le ouagalais
Ouaga rasta clan
Vespacar!